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Lumière

des Passés

Le souvenir est comme l'avenir : imprécis.

En 2014 ma maison de famille est sur le point d’être vendue.

De retour dans ces lieux avec mon boitier et à travers un personnage unique, je mets en scène des souvenirs :

ceux qui marquent, ceux que l’on transforme, ceux que l'on supporte.
Par l’allégorie, je parle du poids du bagage familial, des aspirations d’une adolescente isolée, des êtres que l’on croise et dont on se souvient bien ou peu.
Parfois, je replace les images dans le décor pour montrer que le souvenir s’estompe. 

Arrivée
Aude 1966
Eaux libres

J’ai retrouvé le vieil Olympus de mon père et rassemblé les images qu’il avait prises dans la maison dans les années 70.
Embarquant ma soeur et mes frères, je suis allée frapper à la porte de la maison qui fut celle de notre famille durant quatre générations afin de reproduire, 45 ans plus tard, certaines images avec le même appareil avec les mêmes personnes et aux mêmes endroits.
Les lieux ont changé, certaines personnes ont disparu, d’autres sont nées.

Un voyage dans le temps et dans la marge, l’invisible dont les êtres sont constitués. 

Il était une fois...
L'ennui
Au fil de l'eau 1977
Au fil de l'eau 2023
Figure de proue
Histoire d'eau
Eau de là
Princesse
La vie est un long fleuve (tranquille ?) 1977
La vie est un long fleuve (tranquille ?) 2023

J.D. Beauvallet, cofondateur des Inrockuptibles : 

"Parler à Anne Kuhn rappelle beaucoup d’autres discussions avec des femmes pareillement construites sur une ligne de faille. 

PJ Harvey, Björk ou Catpower, femmes en rupture, en chantier elles aussi, disent en musique ce qu’Anne Kuhn raconte secrètement dans ses photos. La similitude du discours est troublante, entre ces femmes qui ont choisi l’action, parce qu’elle est plus bruyante que les mots." 

Galerie

© copyright photos 1977 : Jakesa Artola Vallée & Olivier Kuhn

Vidéo
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